Quand l'admin de ce site m'a demandé de faire un article sur Megaman, j'ai dit oui, forcément, donc voila un article infinissable sur le héros bleu et ses innombrables franchises (du moins celles que j'ai essayées).

Megaman (série dite classique)

Ahhh, la série originelle. Ça sent bon le kitch et les gros pixels qui tâchent. Cette série est sans doute la plus connue, tout comme ses personnages.

Le Dr Ligth créé des robots, aidé de son assistant le Dr Willy. Ainsi naissent Rock (nom japonais de Megaman, connu la-bas comme Rockman) et Roll (robot ménager de sexe féminin, comme quoi, on peut être le père de la robotique et être macho).

Enfin bon, toujours est-il qu'un groupe de robots créés pour le bien public sont détournés par le Dr Willy, cerveau malade et incompris qui veux se venger du monde qui le méprise en en prenant le contrôle. Le docteur Ligth transforme alors Rock en robot de combat (avec son légendaire bras-canon à plasma) et l’envoi au charbon (avec amour).

Voila, l'histoire tiens sur quelques lignes je sais... Mais bon, le succès de la série ne vient pas de là. Les jeux se décomposent en 8 niveaux à thème, chacun terminé par un boss.

Chaque boss à un nom qui se termine par "man" et son nom seul suffit à se donner une idée du thème du niveau (encore que quelques exceptions existent, Geminiman ça vous évoque quelque chose à vous?).

La série va en s'améliorant, bref récapitulatif.

Megaman 1 à 3 (NES) :

Des jeux horribles ! Soyons clair, les séries Megaman sont des jeux Capcom, des jeux qui demandent au joueur un certain investissement personnel pour arriver à quelque chose, et les Megaman sont comme les Castlevania, réservé à ceux qui sont prêt à se greffer un pad à la place des mains.

Le scénario est le même pour les 3: aller capturer le Dr. Willy.

Megaman 1 propose des contrôles simples : tirer et sauter en plus du mouvement. Jusque la ok, sauf que le contact avec un ennemi vous fait perdre de la vie, qu'il n'existe pas de sauvegarde (ni de mot de passe), et que notre héros ne chargeais pas son tir, obligeant le joueur à spammer sa touche de tir au moindre ennemi. Si vous aimez les défis hardcores, faites vous plaisir, c'est un bon début.

Petit détail, il n'existe dans ce jeu que 6 boss, c'est le seul de la série à avoir cette particularité.

Megaman 2 est considéré par beaucoup comme le meilleur de la série, avec des musiques sympas (pour l'époque) et des changements:

- possibilité de récupérer de la vie (enfin!!)

- le système de mot de passe pour ne pas tout recommencer

- une difficulté revue à la baisse (le niveau difficile européen correspond au normal jap, tendance que beaucoup d'éditeur jap vont garder, nous considérant comme des handicapés)

Megaman 3, n'apporte lui que peu d'innovations:

-la glissade, qui permet d'esquiver rapidement (contre les boss, ça n'a pas de prix!)

-le robot-chien rose Rush, qui sert de skate board volant, du ressort déplaçable, et de sous marin de poche.

Megaman 4 à 6 (NES) :

Megaman 4 apporte la petite touche qui restera gravé dans les mémoires : la possibilité de charger son tir. Le professeur Willy est ici en prison et est remplacé par le professeur Cossack, qui au final a les mêmes motivations que Willy, normal, car ce n'est qu'un pion de Willy que l'on affronte au final quand même à la fin.

Oui, on a jamais dit que c’était des jeux à scénarios!

Megaman 5 voit Megaman aller sauver le professeur Ligth qui a été enlevé par l'alter égo de Megaman (Protoman, créé par le professeur Willy). Au moins, avec les princesses à sauver, on attend la récompense avec impatience... Ce jeu dispose d'une petite phase de shoot'em up quand Megaman pilote un hors-bord.

Megaman 6 fait participer Megaman à un tournois de robots organisé par Mr. X qui n'est autre que Willy. Voila

voila voila...

Sinon, Capcom a fait un concours de dessin international pour ce jeu, et les vainqueurs voyaient leurs créations devenir les méchants du jeu, ainsi que leurs noms dans le générique de fin. Ils perdaient par contre tous leurs droits sur leurs créations.

Megaman 7 (SNES)

Moment d'émotion ou l'on est passé de la NEs à la SNES, et les graphismes s'en ressentent, tout comme les musiques, et le gameplay deviens lui aussi plus fluide. Que du bon donc!

Megaman 7 oblige Megaman à aller chercher Willy qui viens de s'évader de prison, et fait apparaitre Bass, un nouvel alter-ego de Megaman (au design moins kitch que protoman).

Megaman 8 (PSX)

Passage sur la playstation, avec des scènes vidéos qui sont des morceaux d’animés. Bon, la on pars en cacahouète complet avec le crash de 2 robots extraterrestres, un sympa (Duo) et l'autre maléfique. Willy pique le générateur de "Evil Energy" du badass pour faire une armée de robots invincible pendant que Megaman s'allie avec Duo pour sauver le monde. Comme quoi, des fois pas de scénario, ce n’est pas plus mal. Je ne parlerais pas de Megaman 9 et 10. Ça me parait friser l'hérésie en vendant des jeux sans se fouler avec un minimum d'effort car on retourne au gameplay de Megaman 2... Si vous aimez vous éclairer avec des silex, foncez, vous pourriez apprécier.

Megaman x

Bon fini l'impartialité, la je peux pas. Megaman X est LA série (avec Megaman Zéro) qui m'a fait aimer et découvrir tout ce qui tourne autour du robot bleu.

La série Megaman X fait une refonte complète du design, un changement de héros (car on ne saura jamais si X est Rock au final), un passage dans le futur, et un vrai scénario dans la continuité.

Megaman X 1 à 3 (SNES)

Megaman X a été une révélation. Des sprites fins et détaillés, une ambiance très marquée, des musiques géniales, et un scénario qui marque le début des turpitudes de la série.

Je vais ici parler des 3 premiers opus dans la foulée.

X, créé par le professeur Ligth, est un robot doté de la faculté d'éprouver des émotions et de faire ses propres choix, ce qui signifie qu'il peut par exemple décider d'ignorer les lois de la robotique (et donc peut tuer des humains).

Afin d'être sur que sa création ne soit pas un danger pour l'humanité, il le désactive dans une capsule sous-terraine qui va tester son IA durant 100 ans pour vérifier s'il constitue un danger et le cas échéant le détruire. X possède une aptitude particulière qui fait de lui LE robot de combat: la faculté d'assimiler une partie de la technologie d'autres robots.

Le Dr Kain va découvrir cette capsule mise à jour (et détruite) par un tremblement de terre, va en extraire X, et le copier pour faire d'autres robots (appelés plus tard réploids), sans vraiment comprendre comment il marche, et donc ne répliquer que les parties les plus simples.

La série commence alors qu'un virus transforme les réploïds en Mavericks, des robots tueurs. La vérification de X par la capsule n'a jamais été terminée à cause du tremblement de terre, et le spectre que les héros sombrent dans la folie destructrice planera dans toute la saga.

L'une des idées sous-jacente est également la place des robots dans la société, donnant une profondeur qui n'existait pas dans la série Megaman classique.

L'alter-ego de X, Zéro (qui n'est pas sans rappeler Protoman) apparait dès le 1er opus, avec une indéniable classe, et pose dès le début les bases, il va se sacrifier au moins une fois par opus pour sauver X, comme un grand frère protecteur.

Les personnages ont des personnalités bien définies, avec X qui est un pacifiste convaincu avec une tendance à l’auto-apitoiement, et Zéro, un vétéran qui aspire à la paix mais va au charbon car il est l'un des plus compétent au combat et sait qu'il a donc des responsabilités auxquelles il ne peux se soustraire.

Les opus 2 et 3 sont vraiment difficiles (affronter Zéro dans le 3 m'a prouvé une chose, le temps de réaction d'un clavier est trop long, toujours jouer avec une manette sur un émulateur...).

Grande nouveauté de la série, nos héros peuvent désormais slider sur un mur pour rebondir ou descendre plus lentement.

Pour les fans, voici un animé créé pour la sortir d'irregular hunter X, un remake de Megaman X:

Megaman X 4 à 6 (PSX)

Le passage à la playstation est un délice, des scènes vidéos qui sont des morceaux d'animés, des musiques qualité CD très réussies, des graphismes encore plus beaux...

Cette transition s'accompagne d'un scénario encore plus poussé, et de la possibilité de jouer X ou Zéro pour chacun des opus.

Le personnage de Zéro prend de plus en plus d'importance (pour ma plus grand joie), et l'on découvre l'origine de sa création ainsi que son lien avec le virus (vous n'avez plus qu'à y jouer pour le découvrir mouahahah!!).

De très bons jeux, vraiment.

Megaman X 7 et 8

Je ne les ai jamais essayés, mais la venue d'un nouveau personnage qui fait sa crise d'ado (Axl), et qui vole le code génétique de robots (WTF???) pour s'améliorer... Je ne parlerais pas non plus des musiques fades, ça m'a vraiment pas donné envie.

Mégaman Zéro (GBA)

Bon la je vais devenir intenable. J'ai toujours préféré Zéro à X (on m'a souvent traité d'hérétique), mais il a tellement plus la classe, et au moins il ne passe pas son temps à s'apitoyer sur lui même. De plus, entre un gameplay où on reste au fond de l'écran et on atomise et sécurité et un autre où on fonce au contact et coupe en 2 tout ce qui bouge, lequel est le plus jouissif d'après vous hein?

Série de 4 épisodes sortie sur GBA, elle bénéficie d'une refonte graphique très marquée, avec des robots beaucoup plus humanoïdes. Les musiques sont excellentes, ce qui m'a étonné de la GBA, et les épisodes de la série de suivent les uns les autres.

Les problèmes sociaux posés dans Megaman X sont ici toujours d'actualité, et les humains ont une grande place dans cet univers.

Le gameplay reprend le dash et le slide sur les murs de la série X, mais est ici bien plus basé corps à corps. Il est donc plus rapide et plus précis. Je vous laisse les découvrir, sachez juste qu'ils marquent la transition entre Megaman X et Megaman ZX en détruisant un par un les personnages de la série (adieu X et Zéro).

Megaman ZX (DS)

Exit les robots et bienvenu aux Power Rangers. Je sais, on va me dire que j’exagère, mais des humains qui se transforment en guerriers de différentes couleurs pour affronter des méchants...

Bon, revenons à nos moutons. Megaman X se déroule en 20XX (XX parce que personne ne connait la date réelle).

Megaman Zéro se déroule... quelques siècles après, et Mégaman ZX... un temps indéterminé plus tard (en siècles la aussi). Tout ça pour dire que c'est plus tard.

Les réploids ont disparus, les quelques robots qui restent sont dépourvus d'intelligences et servent d'outils, l’humain est roi.

C'est alors que le héros (ou héroïne, le choix est offert dans la série), va découvrir le Biométal, métal "vivant" doué de conscience permettant à un humain d'acquérir des capacités de combats qui rappellent curieusement celles des réploides. et pour cause, tout les Biométaux ne sont que des personnages de la série Mégaman Zéro. On retrouve donc leurs personnalités et leurs pouvoir. La réapparition des personnages de Megaman Zéro est elle aussi expliquée, et c'est avec plaisir qu'on revoit ces personnages détruits dans la série Megaman Zéro, ne criez donc pas au mauvais prétexte pour faire plaisir aux fans.

La différence fondamentale de cet opus est que le héros va pouvoir utiliser plus de 8 gameplays différents, que ce soit dans Megaman ZX ou Megaman ZX Advent (la suite), en changeant de Biométal. Cela rompt la monotonie du jeu et permet à chacun de trouver un style de jeu qui lui plait.

Un bon jeu.

Megaman Legend - Megaman Dash en japonais (PSX)

La je vais passer pour un dingue, j'ai joué au seul Megaman en 3D.

Il possède un aspect manga et enfantin certain, mais vous connaissez un seul autre Megaman où le robot bleu va faire les courses vous?

Mais Megaman Legend c'est autant ça:

que quelque chose de moins mignon comme ça:

Le jeu se déroule sur 2 opus, l'histoire ne se lançant vraiment qu'à la fin de Megaman Legend 1.

Le gameplay n'est pas forcément excellent mais correct, avec de multiples phases d'explorations, des mini-quêtesà accomplir, et une ambiance unique dans la série Megaman. A découvrir, même s'il faut attendre le 2 pour avoir un réel scénario.

Cette série n'a aucun lien avec toute les autres et est totalement indépendante.

Megaman Battle Network (GBA)

Bien... Alors la je vous présente Megaman revu pour un public de 12 ans, ou Megaman n'est autre que le navigateur internet (NetNavi) d'un gamin de 12 ans qui va sauver le monde d'une méchante organisation de pirate, le WWW (sic).

Voila.

Le jeu a un système de combat qui est un mix pas totalement dénué d’intérêt entre le RPG et le tactical-RPG, mais jouer un gamin dans un monde gamin avec une histoire gamine et devoir se perdre (oui se perdre, j'ai pas de sens de l'orientation moi), sur le réseau internet du jeu pour pouvoir avancer dans l'histoire avec des combats aléatoire qui apparaissent comme dans un RPG me lasse très vite.

Je n'évoquerais que très brièvement le grand nombre d'opus (6), avec parfois différentes versions de chaque opus, qui n'est pas sans rappeler les pokemons.

La suite, Megaman Starforce m'est inconnue, mais l'idée de se fritter à des extraterrestres constitués d'ondes me laisse de marbre...

Dossier Megaman [éditer par Tom]

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